jeudi 31 mars 2016

Sur les rigoles d'Eikenott Gland, un enfant s'est blessé, sang et suture

Une semaine difficile à Eikenott, que cette semaine avant Pâques. entre deux ambulances dont l'une est restée pendant des heures avec voiture de police et finalement brancard sorti couvert… aide à domicile qui vous lâche sans sommation juste après tous les papiers officiels faits ne désirant plus faire du ménage ou suivre une liste de courses, des pompiers qui ne peuvent pas s'approcher et s'occuper d'une voiture qui sent le brûlé dans le parking de la Coop car voitures bloquées derrière l'infranchissable barrière et autres facéties Eikenotiennes

Autre chose s'est passé 

QUE JE NE LAISSERAI PAS PASSER DU TOUT !!!

Un petit enfant de la crèche s'est blessé en tombant sur les rigoles avec sa trottinette. Bouche en sang, sutures. Les enfants de la crèche n'ayant aucun autre endroit pour aller jouer, il sont bien obligés de supporter sur leurs petits os encore malléables des chocs incessants avec leurs trottinettes ou petits tracteurs à pédales, tous les trois mètres. Je conseillerai donc vivement à leurs parents de les emmener chez un ostéopathe avant qu'il ne soit trop tard. Les séquelles de tous ces chocs se révéleront des années plus tard.

Ce n'était pas le seul en deux ans, mais personne parmi 1'200 personnes de ce complexe apparemment, mais apparemment seulement, ne se plaint sauf moi dixit ma nouvelle régie à tort, dont on n'a toujours pas été avertis du changement de raison sociale après un mois. Je doute un peu que Foncia relate à ses nouveaux partenaires toutes les plaintes qui ont été faites à #Eikenott en presque 2 ans. 

Alors petit bilan en passant des dégâts de santé et donc écologiques que font ces rigoles minergiques censées récupérer de l'eau de pluie…

- Eté 2014 : j'ai vu une grand-maman qui surveillait son petit enfant tomber en se prenant le pied dans une rigole.

Eté 2014 : j'ai vu le petit enfant d'une autre grand-maman se prendre la roue du vélo dans une rigole, tomber lourdement et rester choqué pendant de très longues minutes pendant qu'assis sur un banc et blanc comme un linge, on devait le tenir pour qu'il puisse tenir assis.

Personnellement il s'agit de 4 tassements de vertèbres et de 4 pneus éclatés sur mon moyen auxiliaire 4 roues que personne n'a jamais remboursés et des douleurs tellement augmentées et prégnantes à chaque sortie que je n'ose plus sortir pour aller à la Coop à 50 mètres sans risquer un nouveau pneu éclaté ou une fracture.

C'est aussi des dizaines de tubes ou pommade d'Arnica délivrés gratuitement par la pharmacie à tous ceux qui se cassent régulièrement la figure, même sur la place où les rigoles sont plus étroites, mais les dalles pas à niveau, dont des Messieurs très valides et très en forme se prennent les pieds dans les angles.

Ce sont des centaines de chocs générés aux personnes en fauteuil roulant de l'immeuble protégé ou roues bloquées de leurs rollators

C'est aussi une semaine d'arrêt accident pour notre facteur qui pourtant les connaît bien ces rigoles mais s'est quand-même pris le pied dans l'une d'elles, sans compter les innombrables chocs que les scooters électriques de la poste et les os des 3 facteurs sont obligés de subir chaque jour, j'y reviendrai, je vais les compter !

C'est aussi une octogénaire, lourdement tombée, qui en a subi des séquelles pendant des semaines avec des bleus partout, un transport d'urgence en radiologie et qui s'en est plainte à notre propriétaire la SUVA en demandant tout gentiment si on ne pourrait pas mettre des grilles sur ces rigoles. La réponse fut : "Ah non, des grilles ce n'est pas possible, cela revient trop cher".

Ca coûte combien la santé LA SUVA ?

Magnifique réponse d'un syndrome d'irresponsabilité chronique. Ainsi que de l'absence de réponse de notre Commune de Gland qui ne fait pas son devoir de protection et de sécurité dans ce quartier ! Malgré le fait que je l'aie alerté plusieurs fois depuis 2014 et demandé des explications au sujet du règlement de police communal.

Bien, que les locataires, mêmes jeunes préfèrent s'en aller plutôt que se battre pour leurs droits, que chaque semaine des camions ou camionnettes de déménagement pullulent dans ce quartier, moi, tant que je suis là, et même après, je ne lâcherai pas le morceau. Et quand-bien même cela me coûte déjà plus de CHF 7'000.00 d'avocat pour défendre mes droits avant une première audience… sans parler des frais de transport accompagné pour défendre 1'200 personnes qui baissent les bras.

J'ose espérer que cette fois-ci, les parents des enfants de la crèche se révolteront et que la direction de la crèche prendra aussi ses responsabilités en se plaignant à qui de droit.

Je n'accepte pas que l'on touche à la santé des tous petits, ni d'ailleurs à celle de tous les autres en se lavant les mains de l'eau Ponce-Pilatienne de tous bords :

Constructeur : Losinger-Marazzi
Propriétaires : Toutes nos grandes assurances… SUVA, VAUDOISE, MOBILIERE, ETC… ETC…

Un internaute sur twitter me demandait dernièrement : "Mais qu'est-ce qu'ils attendent ?"

La réponse fut claire : UN MORT !

Petit florilège de rigoles tous les 3 mètres :








Le Tigre

2 commentaires:

  1. Je m'épuise à te lire alors j'imagine l'insupportable sensation de ne pas être entendue et la souffrance de toutes ces personnes victimes du laisser aller inqualifiable des responsables de ces lieux dangereux. c'est pas une image clean de cette Suisse si clean aux yeux de tous.. courage pour ton combat

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    1. Oui Fanfan, au bout de 2 ans, cela devient effectivement insupportable et épuisant. Surtout que ceux qui devraient et pourraient réagir ne le font pas. Le syndrome d'irresponsabilité chronique doit être contagieux jusqu'aux victimes.

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