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jeudi 22 octobre 2015

Eikenott Gland, Elle y avait mis tant de coeur et de sueur dans son petit jardin


 RECTIFICATIF du 23 octobre 2015 :

J'ai en effet fait quelques erreurs dans ce blog, étant absente en convalescence au moment où ceci a eu lieu, les propos ont été recueillis par une personne de l'immeuble. J'ai enfin pu avoir l'explication exacte à l'instant :

Cette dame quitte Eikenott au mois de décembre. Elle a proposé 2 repreneurs d'Eikenott pour ses jardins, qui voulaient tous deux le reprendre tel quel, avec ses installations, ses fleurs, ses légumes. Facilitim a refusé et lui a demandé de tout arracher. Ce qu'elle a fait.

Il semblerait qu'une clause du contrat ou de la charte indique 20 % de fleurs et 80 % de légumes, juste ou pas ?

Elle a dû payer Fr. 50.00 d'inscription (plus le loyer), elle doit aussi payer Fr. 50.00 de désinscription (sic)

Pour le reste, tout est juste. Les repreneurs vont être vernis d'avoir un beau terreau fertile de jardin.

La réponse à certains commentaires se trouve dans un blog suivant sur le sujet : ICI

* * *

A Eikenott, il n'y a pas un jour sans que la bêtise sans limite et la dictature ne trace son sillon.

Elle avait choisi ce quartier, cette gentille petite locataire du rez-de-chaussée de mon immeuble,  parce qu'il offrait la possibilité d'avoir un petit jardin à faire éclore. Elle avait loué 2 petits lots pour y faire pousser ses légumes et fleurs. Elle était silencieuse, avait toujours de ses mains fait de la Terre un beau jardin.

Cet espace de lots n'ayant pas de boîte à rangements d'outils, elle transporta tous les jours de ses mains, tous les outils nécessaires.

Elle devra retirer des dizaines de brouettes très lourdes de cailloux, ferraille, bouts de verre, de ce petit bout de terre qui lui avait été loué, la terre placée là, comme ailleurs dans les autres jardins locatifs, n'étant pas de la terre de jardin, mais de la terre de construction remplie de métaux lourds et de divers déchets de construction.

Où sont donc passés les hectares de terre d'agriculture de cet énorme champ avant la construction de ce quartier qui devaient être réutilisés ?

Elle amena ensuite, des mètres cubes de terre fertile, toute seule, petit à petit, avec ce que sa santé lui permettait.

Jour après jour, du matin au soir bien souvent, elle bichonnait ses deux petits jardins : l'un avec des légumes, l'autre avec des fleurs. C'étaient les deux petits jardins les mieux entretenus d'Eikenott et qui auraient mérité la Palme de ce quartier. Les quasi seules fleurs du quartier que nous pouvions admirer, les fleurs des champs semées l'année dernière dans les espaces publics ayant décidé de ne pas pousser, dont les jolis coquelicots qui étaient la marque de fabrique du quartier ecoloPASlogique d'Eikenott.

Ordre lui a été donné par nos écolo-décideurs d'arracher toutes ses jolies fleurs, car le règlement indique que cela doit être des jardins potagers. Comme elle avait loué deux petits espaces, elle a probablement pensé que c'était mieux de faire un potager et un jardin fleuri.

Elle aurait mis moitié-moitié dans chacun, ils n'auraient rien pu dire. Mais elle ne pensait pas probablement, tout comme nous, qu'un règlement débile ecoloPASlogique sur papier lui ferait arracher ses fleurs.

Du coup, elle a tout enlevé et cherché probablement ailleurs un petit coin où elle pourra faire pousser des légumes ET DES FLEURS !

Voici ce qu'il reste de son terrain : deux lots parfaitement sains, meublés de terre fertile, impeccables : un désert :



un désert organisé par nos grands organisateurs écolos devant l'Eternel.

Nos quartiers écologiques de bazar et de pochette surprise, pleins de métaux lourds, d'empêchement d'exister, de séquestration, de coûts de santé énormes, de constructions sur des nappes phréatiques, auraient beaucoup à apprendre de certains locataires ; nous plantions déjà dans les années 1950 des pommes de terre, récupérions les doryphores à la main, dans les années 1960, nous connaissions déjà les effets des métaux lourds sur la santé, ceux qui nous gouvernent aujourd'hui avec leurs absurdités, imposant comme des dictateurs dans un complexe dénué de toute possibilité de vie ne savent même pas qu'un très grand nombre de fleurs sont comestibles !





http://sain-et-naturel.com/voici-une-liste-de-42-fleurs-comestibles-a-deguster.html


On peut y a jouter à cela toutes les dictatures de ce complexe qui relèvent du manque de conscience écologique et de l'irresponsabilité. Alors j'y reviendrai, encore et encore ! Jusqu'à ce que cela soit entendu aux plus hauts niveaux de nos élus pour qu'ils ne laissent pas faire de MA Suisse mal en point des villes dans les villes qui seront exclues de leur Commune et de toute conscience écologique, des coûts de ces absurdités, du dommage psychologique et physique qu'ils génèrent.

C'est une Honte ! dans Notre Suisse gouvernée dans ce complexe par des Français !



Le Tigre

lundi 12 octobre 2015

Eikenott Gland - factures de la SEIC fiables ou pas ?

Chers lecteurs,

Au vu de la facture reçue aujourd'hui, je dirais que NON, absolument pas fiable !

Pour les mois de juillet et août 2015 : Fr. 47.30, alors que :

- j'étais absente à l'étranger, je suis partie le 26 mai et revenue le 6 septembre
- tout ayant été débranché avant mon départ, frigo et congélateur éteints, prises multiples éteintes et que même la TV ainsi que le téléphone et internet ont été résiliés avant mon départ.

Losinger-Marazzi se serait-il AUSSI trompé dans le branchement des compteurs électriques ?

Je relève que les premiers mois à l'Allée Louis Cristin, du 1er mai 2014 au 17 septembre 2014, ce qui représente 5 mois et demi !!! nous n'avions aucune lumière dans l'Allée Louis Cristin la nuit, ni dans les chemins aux alentours. Que cependant, pendant toute cette période, des frais d'éclairage public du complexe nous ont été facturés !

Il n'y a pas un seul jour en 17 mois à Eikenott, où il n'y pas un problème à régler, des courriers à écrire, des téléphones à faire, un stress permanent. Cela fait 2 ans que certains interphones de l'Allée Waldo ne fonctionnent pas et personne ne sait pourquoi…

JE VEUX SAVOIR DE QUEL LOCATAIRE JE PAIE L'ELECTRICITE 
depuis 17 mois !

la SEIC va devoir m'expliquer cela clairement et Losinger-Marazzi ausssi

Même si ceci est à peu près ma consommation normale, dans des immeubles NON minergie, n'ai jamais payé plus de 25.00 d'électricité par mois à Genève et même moins que cela. Mais me facturer de l'électricité alors que je suis absente, ça, je ne l'ai jamais vu.


Le Tigre en cage qui veut s'en aller d'ici, vite, vite, vite !


vendredi 18 septembre 2015

Eikenott Gland - accès : le témoignage de Canne Higou

Chers lecteurs,



J'ai pleuré en lisant ce témoignage reçu par mail de Canne Higou avec son autorisation de publication.

"J'apporte un témoignage sur le sujet de l'entrée dans notre quartier. Comme vous le savez les cartes permettent l'entrée dans le contexte mais pour en ressortir il faut également présenter sa carte, ce qui auparavant n'était pas le cas. On présentait le badge à l'entrée mais on pouvait sortir sans autre ce qui était plus simple.

Pour quelle raison doit on présenter son badge pour sortir? Je me casse la tête à ce sujet depuis que cela a été installé. Et l'autre jour j'ai été la victime, je dis bien victime, de cette hérésie.

J'avais été  à Nyon où j'ai fait quelques emplettes. Ainsi lourdement chargée j'ai pris un taxi qui m'a déposé devant la barrière j'ai du finir le trajet à pied avec le poids de mes courses. J'ai du m'arrêter tous les 10 pas pour me reposer et arriver chez moi sans force. Je n'ai pu que me jeter sur mon lit laissant mes courses en plan au milieu du salon. Compte tenu de mon état de santé cela aurait pu être grave.

Pourquoi direz-vous ai-je fait ces courses? Simplement  je ne peux pas me rendre tous les jours à Nyon et que si l'on trouvait certaines choses à Gland je n'aurai pas eu besoin de faire ce déplacement. Car il s'agissait de choses courantes. Rien d'extraordinaire.

Le chauffeur de taxi m'a proposé de m'amener devant m'a porte, mais apprenant qu'il ne pouvait pas ressortir du quartier, il a a été totalement surpris et a fait un geste du doigt qui n'indique pas l'intelligence d'une telle aberration. Car si nous suivons la règle j'aurais dû ouvrir les barrières avec mon badge, entrer avec le taxi, monter mes courses descendre reprendre le taxi pour l'accompagner à la barrière, les lui ouvrir, revenir à pieds alors que j'étais déjà au bout du rouleau.

Voilà Cher Tigre la suite des aventures. J'en ai parlé avec d'autres personnes elles se sont trouvées dans la même situation. Et je parle aussi en leur nom.

Quand les décideurs sortiront-ils de leur égoïsme et accepteront de discuter avec toutes les personnes concernées du quartier ? L'ambiance du quartier ne s'en trouverait que mieux.
Et nous pourrions changer de conversation lorsque nous nous croisons.

Cordialement.

Canne Higou"


Comment comprendre que l'on puisse faire vivre autant de difficultés, de douleurs et de risques pendant un an et demi dans un nouveau complexe déshumanisé, soi-disant écologique, solidaire, multiculturel et multigénérationnel ?

Après un 3ème badge, 4ème règlement différents en 18 mois, sans aucune réflexion entre les étapes malgré les cris d'alarme.


Comment croire que sur plus de 100m il n'y ait pas au moins 10 personnes qui soient passées par là, n'aient pas vu une personne âgée trop chargée s'arrêter tous les 10 pas ?

Les personnes âgées du quartier le savent, elles ont mon téléphone, je me déplace volontiers avec mon scooter électrique Max pour les aider, ou leur faire les courses dans le bas de Gland, ou poste qui sont trop éloignés ou même à côté lors d'absence de déneigement. Mais certains n'osent pas demander ou n'ont pas de tel portable en se retrouvant derrière des barrières pour le faire.


Ce récit m'a fait penser à cette musique de l'âme et du ciel, de celle que l'on ne peut faire taire :

Keith Jarrett - Tokyo Encore



Au prochain épisode

Le Tigre en cage

mercredi 2 septembre 2015

Eikenott - Gland 2 témoignages de plus - accès dépôt minute - rigoles

Chers lecteurs,

Les jours se suivent et se ressemblent à Eikenott, voici les deux témoignages reçus ce matin :

Reçu de Minette, ce jour par mail avec acceptation de publication, je cite :

"Sur l'emplacement encombré devant la Coop j'ai assisté hier a une scène très violente de la part d'une personne voulant stationner dans les places réservées à la crèche. La Directrice a été prise à partie avec une violence extrême  par le conducteur d'une voiture qui attendait dans une des places réservées à la crèche. Bien que la Directrice ait une manière plus que sèche de signaler les faits, j'ai eu pitié d'elle, elle a été insultée par un jeune conducteur comme jamais je n'ai entendu. J'étais horrifiée. Cette violence était telle que cela ne m'aurait pas étonnée que cela déborde en violence physique.

En temps normal je serais allée parler au conducteur mais franchement j'en ai eu peur. Constatation : toutes les places de la crèche étaient occupées plus celles de mobility.

La raison du stationnement inopportun: la recherche d'un pass. Mais là encore les bureaux de Facilitim ne sont ouverts qu'à partir de 17h."



Reçu par sms ce matin de ma charmante petite aide à domicile jeune et bien en forme , je cite:

"Tu feras bien attention à toi quand tu arrives à Eikenott, il y a une énorme rigole avant la barrière, moi-même j'ai failli me casser la figure".

* * *

Quelques éclaircissements sur ce dépôt-minute d'Eikenott :

A ma connaissance ce dépôt-minute n'est pas réservé à la crèche, mais je me trompe peut-être et le règlement a peut-être aussi changé entretemps. Mais quand on le regarde de près, il suscite quelques réflexions : (Photo du 14 avril 2015)


Deux places sont réservées aux voiture de Mobility-car, il ne reste que deux places pour un dépôt-minute.

Ce semblant de trottoir, étroit, ne permettrait même pas à une poussette pour jumeaux de pouvoir passer sans danger. De l'autre côté, il n'y a pas de trottoir du tout, sortie parking Coop et accès aux poubelles sans trottoir pour s'y rendre.

Le poteau en plein milieu ne permet pas d'emprunter ce "trottoir" pour sortir par ce côté d'Eikenott, les piétons sont donc obligés de passer par la route.

Un handicapé ne pourrait donc pas y être déposé avec son fauteuil roulant, l'étroitesse du trottoir ainsi que son revêtement ne lui permettrait pas de circuler, avec de plus un virage à angle droit. Ne parlons pas d'un scooter électrique 4 roues qui devrait être sorti d'un véhicule par l'arrière et ne rentrerait même pas sur ce minuscule trottoir, qui est censé être l'accès le plus direct au bus !

DANGEREUX !

J'ai déjà signalé cela oralement au début de la construction de ce trottoir aux constructeurs en demandant à ce qu'il soit élargi côté terre, ce qui aurait été possible avant que l'irréparable ne soit fait.

Dialogue de sourd puisque je n'ai pas été entendue. Il n'y a aucun endroit pour les piétons et mobilité réduite permettant de sortir du quartier côté Coop en toute sécurité, sans passer par la route et devant la sortie du parking avec des voitures qui en déboulent parfois à toute vitesse !

Pour ce qui est de la nouvelle rigole qu'on ne voit pas sur cette photo, devant les nouvelles barrières, je dirais qu'on n'arrête pas le progrès à Eikenott. On remblaie une partie des rigoles de manière totalement aléatoire pour permettre un passage, mais on en construit d'autres en échange.

Surréaliste !


Le Tigre


dimanche 30 août 2015

Eikenott Gland - le récit de Garfield sur les accès, badge et cie

Chers lecteurs,

Voici le témoignage-récit de Garfield, reçu par mail ce matin, avec son autorisation de publication.

je cite :

"Cher Tigre,

Oh combien je vous rejoins sur bien des points et tout spécialement sur le temps et l'argent perdu lié au déplacement de tout ce qui concerne l'aide du CMS médecins ou autre. Sans compter le reste.

Pour ma part j'ai obtenu un badge de base gratuitement plus un badge supplémentaire à frs.50.00  ce qui me donne un droit de d'entrée et de sortir à peut près non limité sous réserve que je ne dépasse pas les 15 minutes  pour le dépôt minute,  le second je peux le remettre à la personne qui vient me chercher et évite ainsi un stationnement impossible vers la coop. Je n'utilise que le pass pour permettre à des amis ou autre transports bénévoles de venir me chercher si nécessaire et lorsque j'ai des bagages à porter.

Je n'abuse pas. Par contre si j'ai un rendez-vous sans bagage je vais à pieds jusqu'à la Coop mais là tout se gâte car il n'y a pas de place de stationnement pour permettre une attente de la part des personnes venant me chercher et même s'ils attendent dans une place réservée en restant au volant ils ont droit aux insultes d'une certaine crèche. Il serait bon qu'il y ait une place ou deux pour le dépôt minute. Il faudrait aussi mettre de l'ordre et demander que les voitures avec plaques françaises de ne pas boucher le passage en stationnant de manière indue je dis plaque française mais vaudoise, valaisanne et autres aussi. Je me suis faite insulté un jour par un personnage avec des plaques fribourgeoises alors que je lui signalais les faits.

En fait tout va à vaut et à l'eau dans ce foutu quartier dans lequel je me sens coincée devant supporter tout le bruits qui s'y passe avec des gosses qui braillent de 7 heures  à 22h voir plus,  les parents qui hurlent, les ados qui font les fous la nuit et tout ce qui s'en suit. Des jours j'en ai mal à la tête et je ne peux jamais faire une sieste tranquille je suis dans un stress perpétuel. Ne me dites pas "ces chers petits" pour moi l'éducation n'est pas passé par là et on a casé les petits vieux là sous prétexte que cela leur ferai plaisir d'entendre brailler à longueur de journée les mômes du quartier. En fait cette rue qui traverse Eikenott est réservée comme  lieu de passage uniquement pas une place de jeu, mais ces chers propriétaires ont apparemment pris des droits non dus sur cet endroit. Les autres ont s'en fout. Sans compter les ballons et les balles  que l'on reçoit sur la tête et même des pierres l'autre jour, non volontairement je le reconnais mais sans aucune attention.

On attends quoi à Eikenott que quelqu'un soit gravement atteint jeunes ou vieux ? A mon avis si rien est fait ce quartier sera en plein désordre dans 5 ans au plus. Sans compter le manque d'entretien qui terni l'ambiance.

Avec mes remerciements pour cet espace de témoignage que vous nous offrez.

Garfield"






Afin d'éclaircir un peu le point coûts générés par ce règlement inadapté :

Les aides du CMS par exemple ont droit à un dépôt si elles ont un passe !, de 15 minutes.

Lorsqu'elles emmènent une personne pour les courses nourriture de la semaine ou pire lorsqu'elles y vont seules, le temps de décharger, d'appuyer sur l'interphone, que la personne âgée ouvre la porte d'entrée d'immeuble, que l'aide appuie sur l'ascenseur et qu'elle dépose les aliments sans même avoir eu le temps de les ranger, les 15 minutes sont déjà dépassées.

Si elle veut avoir le temps de ranger les courses, et que son cachier des charges lui demande également de faire à la suite des soins, douche ou autre, ce qui est très souvent le cas, elle devra :

redescendre, prendre sa voiture, aller au parking visiteurs, y trouver une place ce qui est loin d'être facile, et retraverser à pieds parfois tout le complexe, réappuyer sur l'interphone, attendre que la personne âgée puisse lui ouvrir, attendre l'ascenseur pour pouvoir faire son travail.

CE SONT 30 MINUTES DE PERDUES
A CHAQUE PRESTATION !!!

A la charge des petits retraités ou du contribuable si les personnes bénéficient des prestations complémentaires ! En ajoutant dans ce dernier cas, que toute une partie du travail ne pourra être fait, car le temps accordé par les PC via le CMS est drastiquement limité.

30 minutes seront donc facturées à perte pour chaque prestation. Je vous laisse faire le calcul, ne suis pas dans un bon jour comptable.

S'il s'agit d'une infirmière, c'est encore pire, les tarifs étant encore plus élevés. J'ai déjà expliqué cela à de nombreuses reprises en un an et demi à tous les intervenants responsables de ce quartier ecopaslogique. Si l'on prend tous les coûts de santé générés par ce quartier, des impossibilités aux dangers, des inaccessibilités, des frais de déplacements, des médecins, des traitements qu'il engendre par son irresponsabilité, le froid glacial des appartements, les rigoles, le stress permanent, ces coûts dépassent très largement en termes d'économie et d'écologie tous les bénéfices qui peuvent être faits en terme de minergie.

C'est un très mauvais calcul, sans parler de l'oubli de l'aspect humain.

Merci à Garfield en colère de son témoignage.

Le Tigre

dimanche 16 août 2015

Eikenott - L'inaccessible salle de la SUVA – Comment on a volé leur dernier rêve à nos seniors et mobilité réduite


Bonjour à tous,


Parmi les innombrables promesses faites et non réalisées ainsi que normes SIA non respectées dans ce nouveau complexe Eikenott de Gland, figure en bonne place la salle de l'immeuble de la SUVA à l'Allée Louis Cristin 3.

Ce blog risque d'être un peu long pourtant non exhaustif, car un déroulement chronologique s'impose, mes lecteurs m'en excuseront certainement.

Pour raisons pratiques, les photos se trouvent en fin de blog

Préambule :

Cet immeuble a été cité comme immeuble destiné aux seniors et mobilité réduite. Malgré les loyers extrêmement élevés pour des personnes à petites rentes AVS ou mobilité réduite, dépassant largement leur budget ou ce qu'autorisent les prestations complémentaires, une partie des locataires a accepté de faire le sacrifice en échange de nombreuses facilités qui n'existent absolument pas, dont cette salle "aménagée" censée être un espace de détente à disposition. Nos petits vieux, seniors ou mobilité réduite, dont certains devaient quitter leur ancien domicile pour raisons de lieu non adapté ou trop éloigné de la civilisation et des choses pratiques, magasins, etc., ou d'autres se retrouvant seuls avec un conjoint défunt ou en EMS, se réjouissaient de pouvoir à nouveau se sociabiliser et échanger avec d'autres personnes, tout en vivant dans un complexe offrant des services adaptés à leur mobilité réduite, avec un référent ou animateur et quantité de services proposés.

Comme on l'a déjà vu dans ce blog, il n'en est rien. Non seulement tout ceci n'existe pas, mais tout est rendu extrêmement difficile pour ces personnes là. Si l'on y ajoute le mépris, la condescendance et le manque de respect envers ces personnes affiché par la Régie Foncia, les difficultés au quotidien qui les rendent malades, stressés en permanence depuis plus d'un an, la non disponibilité de cette salle et son absence d'aménagement en font un lieu inexploitable.

Ils ont tous fait confiance au simple nom SUVA, sa notoriété, ses publicités quasi quotidiennes sur la prévention, l'image bénéfique qu'elle veut bien se donner. C'est ainsi, qu'aujourd'hui, ceux qui se sont précipités pour la location se sont vus voler tous leurs rêves et que l'immeuble à ce jour est habité par environ 80 % de jeunes ou quadragénaires qui seraient tentés de soutenir les aînés dans leurs démarches revendicatrices, mais ne le font pas, car ils n'ont pas le même bail que nous et celui-ci stipule que si un senior nécessite l'appartement, ils doivent dégager… Parfaitement légal, mais d'une manipulation exécrable, sachant que le propriétaire ne veut plus louer aux seniors, je cite : "car ce sont tous des gens à problème".

Chrono :

A la visite des appartements en 10 minutes, devant passer par des chemins caillouteux dans un complexe encore en pleine construction, dangereux et non adaptés pour y accéder, sans panneaux autour du complexe pour indiquer où l'ont pouvait y enter, la Régie Comptoir Immobilier en charge des visites vantait cette salle de détente à disposition permettant aux personnes de l'immeuble de se réunir. Un formulaire sondage de la SUVA fut fourni et à remplir pour savoir que ce chacun aimerait en faire et quels services seraient nécessaires dans l'immeuble, citant un éventuel référent. Une belle brochure fut fournie, avec de belles photos de synthèse et de belles promesses. Il fut également invité à aller voir le site internet de Losinger-Marazzi sur le web pour de plus amples informations. Sur ce site figurait une belle vidéo de synthèse sur le quartier montrant clairement tout ce qui n'est pas.

Pendant cette visite, seuls les appartements du rez-de-chaussée étaient visibles.

Ayant réussi à obtenir les plans de l'immeuble en amont par mail, non sans de gros efforts, j'ai tout de suite vu ce que l'on pourrait faire de cette salle.

Lors de l'emménagement en mai 2014, la salle pouvait s'ouvrir avec notre clé d'appartement, une clé unique qui ouvre toutes les portes. C'est ainsi que nous pouvions constater que la salle était totalement vide, mais nous nous sommes dits qu'elle allait être aménagée sous peu.

15 jours plus tard, nos clés n'ouvrirent plus la salle de 110 m2 vide. Les serrures avaient été changées. Ah ! Sans nouvelles de notre Régie Foncia ni de la SUVA à ce sujet. Nous pûmes constater que Losinger-Marazzi se servait de "notre" salle pour ses réunions, rendez-vous d'affaires, promotion pour délégation d'architectes et propriétaires, agapes diverses et bouteilles de champagne :-) Lors d'un rendez-vous avec cette entreprise afin de régler certains problèmes d'accès extérieurs, je pus constater qu'ils avaient meublé cette salle à leur goût pour leurs réunions : canapés, fauteuils, télévision, écran de diffusion sur le mur, tables en verre sur tréteaux, chaises, tabourets de bar, et maquette du complexe.

La raison du changement de clés et l'inaccessibilité de la salle pour les locataires était donc là. Mais personne ne nous a prévenus, ni demandé l'autorisation d'utiliser cette salle destinée à notre détente et la réunion des locataires de l'immeuble.

Losinger-Marazzi a utilisé cette salle jusqu'en novembre 2014, soit pendant  environ six mois, privant par là-même les personnes âgées de l'immeuble ne serait-ce que de pouvoir aller voir les feux d'artifice du 1er août ou ceux de Paléo sur la terrasse, alors qu'il n'y a même pas un banc à disposition et adéquat pour ces personnes à l'extérieur dans la verdure ou les allées.

C'est ainsi que nos petits vieux commencèrent à déprimer, n'ayant autour d'eux aucun moyen à disposition de ce qu'on leur avait promis. La Coop n'était pas encore ouverte, la pharmacie et le tea-room non plus, le Centre médical idem. Enfermés dans un désert de sociabilité après avoir quitté des décennies de souvenirs et de lieux les portant pour des châteaux en Espagne. Adieu scrabbles, petit café en commun, lecture, découverte de compositeurs classiques, cours de langue, ateliers, etc..

Entretemps et en août 2014, je fis un rapport de 39 pages à la SUVA sur tout ce qui ne fonctionnait pas dans l'immeuble et dans le complexe pour les personnes âgées et à mobilité réduite. J'en profitais pour citer tout ce qu'il serait possible de faire dans cette salle moyennant quelques aménagements, car elle n'a pas été construite intelligemment pour pouvoir être une salle polyvalente et accueillir différentes activités en même temps. Séparation mobile nécessaire, les deux portes donnant toutes deux dans la même pièce… pas de réduit ou local pour y stocker du matériel, toiles de tente ingérables, on le verra plus loin.

C'est ainsi que je proposais :

-       cours de peinture, bricolage, langues
-       petits concerts acoustiques par élèves du conservatoire ou musiciens d'Eikenott ou de Gland (ce qui s'avèrera plus tard ingérable cause acoustique non pensée et compatible)
-       expositions de peinture par les élèves des Beaux-Arts ou école de peinture Vaud
-       démonstration de filage de laine par le Club de filage dont l'une de nos locataires senior fait partie
-       petit concert en faveur de la Fondation l'Espérance qui assure le transport à la déchetterie pour les aînés et mobilité réduite
-       créer la chorale d'Eikenott
-       création d'un blog des seniors d'Eikenott (petites annonces, échanges de services, réflexions, recettes, etc.)
-       cours d'informatique
-       possibilité de faire participer la Commune par divers moyens

Ceci tout en gardant un espace inaliénable aux locataires de l'immeuble pour leurs réunions, petits cafés, scrabble, jeux de cartes. Liste non exhaustive.

Je relevais aussi que je pouvais prendre en charge l'organisation gratuitement avec l'aide de quelques seniors pour autant que l'aménagement soit adéquat. Cette salle aurait pu, sous association à but non lucratif, subvenir à ses frais et ne pas être une charge pour le propriétaire, tout en permettant aux seniors de pouvoir en bénéficier et se réunir quand ils le veulent.

Ce rapport dans son ensemble ne fit l'objet d'aucune réponse écrite.

Je relevais aussi qu'il serait difficile de refuser l'accès à un handicapé, ce qui est illégal, pour les expositions, cours ou concerts ouverts également aux visiteurs extérieurs, car l'exiguïté de l'ascenseur ne permet pas d'y placer en même temps un véhicule électrique et un accompagnant ! Dans immeuble destiné à mobilité réduite, je le rappelle. Et même dans un autre lieu public, c'est la règle dans les normes, dans notre constitution ainsi que dans les droits de l'homme que les handicapés et personnes à mobilité réduite aient un accès aisé.

En novembre 2014 un règlement de la Salle fut placé par la régie à l'entrée de l'immeuble et sur la porte de la salle. Je demandais aussitôt à la régie de m'envoyer une copie par mail, afin de pouvoir l'imprimer pour les personnes de l'immeuble à la vue déficiente, incapables de lire un règlement affiché sur un mur à une hauteur non adéquate à leur vue ! Démarche inutile, je ne reçus rien.

Le règlement stipule entre autres :


Qu'il faudra réserver la salle une semaine à l'avance !!! pour faire un scrabble et boire un petit café ? voilà qui est risible ; que la salle sera aménagée tables et chaises pour 30 personnes et dans une lettre annexe que le détenteur de la clé sera le concierge qui est une entreprise de nettoyage qui n'est pas sur place et qu'un état des lieux devra être fait avant et après utilisation. Ah bon ?

La seule personne qui ait fait un état des lieux écrit, c'est moi, à la première utilisation, envoyé à la Régie Foncia et à la SUVA constatant de nombreux défauts ou manque de clés pour ouvrir ceci ou cela. Un petit merci de la Régie ou de la Suva ? Non. Même pas un accusé de réception.

J'organisais donc avec réservation cette salle pour la première utilisation le 9 novembre 2014, avec l'aide de quelques dames seniors et plus jeunes de l'immeuble dans le but de réunir tous les locataires déjà en place pour un apéro et collation, qu'ils puissent faire connaissance, enfin, dans la salle attique qui leur est destinée. 30 inscrits, 25 présents, heureux de pouvoir se rencontrer, échanger, jeunes, quadragénaires, soixantenaires, aînés, et même notre doyenne de 99 ans en fauteuil roulant, amenée par ses enfants, aujourd'hui décédée. Quel plaisir pour tout ce monde, ce fut une grande réussite. Plusieurs locataires apportèrent aussi de la nourriture et boissons, si bien qu'il y en avait pour 50 personnes et qu'une grande distribution s'imposa à la sortie.

Le constat en faisant l'état des lieux était que cette salle était VIDE ! ou presque. Seules 13 chaises branlantes et 4 tables aux lourds plateaux de verre sur tréteaux et impossible à bouger, ont été laissées là, par Losinger-Marazzi, pensant bien faire.

Il aura fallu y monter, chaises ou fauteuils avec accoudoirs et coussins pour les personnes âgées, tables d'appoint à roulettes, vaisselle couverts et verres en plastique, couvertures pour protéger les plateaux de verre des tables, etc. La salle est dépourvue de tout meuble apporté par la SUVA, pas d'assiettes, pas de verres, pas de couverts, si bien que je me demande à quoi peut bien servir la machine à laver la vaisselle installée dans la cuisine avec une cuisinière à induction, totalement incompatible avec les personnes qui ont un pacemaker, un défibrillateurs ou des prothèses métalliques selon les recommandations de l'OFAS. Comme d'ailleurs dans tous les appartement de cet immeuble censé être destinés aux seniors et mobilité réduite.

La réflexion n'est plus de ce monde.

Croisant ce jour là dans le quartier le responsable Eikenott de Losinger-Marazzi, sans doute honteux et confus d'avoir squatté notre salle pendant des mois, celui-ci me fit - voyant ma mine fatiguée et dépitée et auquel je relatais la déprime de nos seniors - une proposition alléchante : "Faites-moi une liste de vos besoins pour cette salle et Losinger-Marazzi y participera en partie. Nous l'avons construite pour que les locataires de l'immeuble puissent en bénéficier, sinon nous aurions conçu cet espace pour en faire un appartement attique".

J'organisais donc un sondage dans l'immeuble pour connaître les souhaits des locataires concernant l'aménagement. Peu répondirent, 2 ou 3, las sans doute de n'avoir jamais aucune réponse à rien ou las de lire les différentes informations utiles que je posais régulièrement dans l'entrée car personne d'autre ne le faisait. Une locataire proposa de donner deux fauteuils Voltaire pour un petit coin lecture, une autre proposa de donner de beaux livres illustrés pour une bibliothèque commune. Je remis donc une belle liste des besoins à notre constructeur par mail avec copie à la Régie Foncia et à la SUVA, après une grande et longue recherche sur internet dans les sites d'ameublement pour trouver quelques meubles à un prix correct et adéquat aux personnes âgées, mais ce n'était pas la bonne période pour glaner et faire un devis précis. J'avais néanmoins trouvé des tables sur roulettes chez IKEA qui auraient été idéales, facilement déplaçables et pas chères et quelques autres babioles pour le début du devis.

Losinger-Marazzi trouva ma liste cohérente pour une salle et terrasse de cette importance, me proposa une somme de Fr. 1'500.00 pour sa part qui couvrait une toute petite partie des besoins, mais c'était mieux que rien et aurait permis quelques tables et chaises adéquates pour les aînés et vaisselle/couverts. Il me fit savoir que l'animatrice du quartier pourrait m'emmener en voiture et m'accompagner pour faire les premiers achats nécessaires.

Qu'avais-je fait là avec cette liste ? Un crime de lèse-majesté qui me valut 3 mails incendiaires de Foncia, menaçant de nous retirer la salle si nous ne respections pas le règlement et nous interdisant d'y placer des meubles… et trouvant indécent le fait de vouloir mettre une bibliothèque dans un lieu destiné à la détente (sic). J'avais en même temps proposé que quelques seniors de l'immeuble aient la responsabilité de la clé à tour de rôle pour faciliter son accès.

J'écrivais donc au responsable de Losinger-Marazzi pour lui demander de garder cette somme en attente de savoir ce que la SUVA voulait réellement faire de cette salle puisqu'elle ne voulait pas qu'on l'aménage nous-mêmes tout en ne le faisant pas elle-même.

Le panneau d'affichage ne permet en rien d'écrire ce qui a été mentionné dans le règlement, il n'y a pas la place pour cela. Il n'autorise pas non plus à réserver la salle pour deux heures, alors que d'autres pourraient en avoir besoin le même jour à un autre moment. Seule la journée complète est possible. Cette absence de sens de l'organisation dépasse mon entendement.

Notre régie a même refusé de nous fournir un matériel de nettoyage adéquat pour grande salle, si bien qu'après utilisation, on doit passer une serpillère adéquate à un 2,5 pièces. Cette salle fait 110 m2, la terrasse fait 100 m2 en béton brut et n'a pas une simple chaise en plastique ni un point d'eau pour y mettre un jet !

J'organisais également le 28 décembre, un petit atelier peinture-bricolage-collage pour les personnes de l'immeuble avec l'aide d'une personne résidant dans l'immeuble protégé voisin mieux spécialisée en collage que moi. Petit comité, sympathique, dans le but de "retrouver son âme d'enfant" et de faire du grand n'importe quoi, de laisser la créativité s'exprimer. Certains n'osèrent pas mais regardèrent, d'autres préférèrent faire des délicieux gâteaux pour tous les autres. C'était sympa, revigorant. Oublier Eikenott un temps.

Un autre rendez-vous dans cette salle eut lieu avec l'Association Vivag qui désirait la visiter et l'utiliser parfois pour de petites animations. Mais en voyant la salle vide de tout aménagement ainsi que l'acoustique ingérable de résonnance qui fait que lorsque 3 personnes parlent en même temps plus personne n'entend rien, ils renoncèrent. Dommage pour nos petits vieux qui ne peuvent prendre le bus pour se rendre aux diverses réunions de cette association, trop fatigués pour cela.

De toute évidence, non seulement la SUVA n'a pas aménagé cette salle puisque les seuls meubles existants et ingérables ont été laissés par Losinger-Marazzi qui aurait mieux fait de les enlever, mais refuse que nous le fassions nous-mêmes ou avec l'aide de l'extérieur et envisage probablement d'en faire une toute autre utilisation que celle qui était prévue et promise ! Les petites réparations, ou manque de clés cités dans le premier état des lieux pas résolus. Le faux plafond au dessus d'énorme porte coulissante lourde séparant la cuisine, se cassait la figure à la deuxième utilisation.

Il eût été facile dans le cadre d'une association de faire participer aussi d'autres associations, fondations, entreprises ou magasins par des dons en matière pour l'aménagement. Mais la porte est fermée totalement au dialogue à ce sujet, comme à tous les autres concernant cet immeuble avec le propriétaire et la régie qui nient systématiquement leur responsabilité en tout ce qui concerne cet immeuble.

La SUVA et FONCIA ont volé leurs derniers rêves à des personnes âgées et à mobilité réduite tout en les empêchant de les réaliser par eux-mêmes et en encaissant des loyers exorbitants pour des promesse d'envol. Pour exemple, les 2,5 pièces de 53 à 55 m2 varient entre Fr. 1'635.00 et 1'715.00 cc par mois selon l'étage.

Ils leurs ont volé leur fin de vie en paix, en convivialité. Comment ceux-ci après avoir laissé tout un passé derrière eux, fatigués des combats incessants dans ce quartier ou dans leur immeuble pour faire valoir leurs droits, pourraient-il encore avoir la force et les moyens financiers de déménager ailleurs même si certains le souhaiteraient ? De se battre juridiquement contre des mastodontes ? C'est le deuxième été que cette énorme salle ne peut être utilisée, faute d'aménagement. A peine une fois par mois. 110 m2 voués à l'abandon.

J'aurais souhaité qu'au moins cette salle soit portes ouvertes pendant les différentes fêtes, Pâques, Noël, Nouvel-An, 1er août, pour que les personnes seules puissent s'y rejoindre, mais elle est toujours réservée pour les fêtes par certains jeunes de l'immeuble qui se soucient peu de la solitude des seniors dans un immeuble qui leur est pourtant destiné. Certains autres jeunes sont seuls aussi dans cet immeuble et aimeraient bien y monter un moment après leur travail pour voir si quelqu'un est là et boire un café, discuter un moment avec les plus âgés. Dans un quartier qui se veut multi générationnel et solidaire, tout est fait pour que cela ne puisse exister.

Tout porte à croire que la SUVA aimerait en faire une autre destination que celle qui avait été promise et initialement prévue en prenant pour prétexte que cette salle n'est pas utilisée, mais pour cause ! Comment utiliser une salle vide de tout aménagement, avec un tel règlement ?

Merci à tous mes lecteurs de m'avoir lue en entier et jusqu'ici ! N'hésitez pas à commenter et si vous voulez que votre commentaire passe, cliquez en premier sur le choix en dessous de la petite fenêtre : anonyme, google, fb, etc. avant de l'écrire. Petit bug de l'interface sinon, elle ne reconnaît même pas si vous êtes déjà connecté à google et si vous ne faites pas cela, ce que vous avez écrit disparaît.

Les photos :

La salle, les armoires, les tiroirs, la terrasse vides :
 
Les seuls meubles existant laissés pensant bien faire par Losinger-Marazzi : 4 tables lourdes en verre sur tréteaux - 13 chaises branlantes et inadéquates aux personnes âgées, soit 16 places assises table et 13 chaises en lieu et place des 30 places assises promises par la SUVA
l'aménagement de la cuisine
Pas ce couverts ni de casseroles
Les assiettes et verres ???



La terrasse vide de tout et un pauvre Areca mort de soif depuis 2 ans, terrasse de 100 m2, inutilisable faute d'aménagement même minimal
Faux-plafond réparé depuis


Préparation de l'apéro après avoir monté fauteuils, chaises, tables d'appoint

Petit atelier improvisé avec ces dames




La salle à ce jour, avec les lourdes tables en verre contre le mur, déplacées par les jeunes à dernière utilisation qui n'ont pas compris que des personnes âgées ne peuvent pas bouger ces tables !!!



Et pour illustrer musicalement ce blog :

L'inaccessible étoile de Jacques Brel :


A bientôt

Le Tigre
 

mardi 27 janvier 2015

27.01.2015 Récit de Rou 79 ans



Récit de Rou

Reçu par mail le 27 janvier 2015 :

"Comment fait-on  pour prendre le bus ou aller à la Coop le matin vers 9h. quant tout est gelé.....pas tout, effectivement : des portions, surtout près de la crèche ont été salées, d'autres pas du tout !!! De notre côté, l'allée Louis Cristin a été salée le long des maisons, mais entre deux, que nenni : Et pour aller  à la coop il faut à nouveau traverser des parties gelées !!! A quoi cela correspond-il ? Le service se fait-il au "PetitBonheurLaChance" ?"


lundi 5 janvier 2015

La rubrique "Vos récits" - cet espace vous appartient

Bonjour à tous,

Cette page est la vôtre, dédiée à vos récits, votre histoire, si vous désirez la raconter, dénoncer des faits inacceptables, des réussites, votre combat.

Elle est principalement dédiée aux personnes âgées, à mobilité réduite jeunes ou âgés ainsi qu'aux handicapés ou à leur famille, si celle-ci pense utile de le faire à leur place.

Voici le mode d'emploi :

- Je reçois vos récits à l'adresse letigre.oubli(at)gmail.com

- Votre adresse mail doit être valable

- Les publications se feront sous un pseudo de votre choix, mais je désire avoir vos vrais noms, prénoms, adresse et si possible No de téléphone.

- Je ne peux pas publier sans quelques preuves de ce qui sera dit, pour des raisons d'éthique.

- Je m'engage personnellement à ne pas divulguer à qui que ce soit vos coordonnées

- Vos textes seront publiés tels quels, avec vos mots, les éventuelles fautes, tout le monde en fait, moi aussi parfois, sauf demande expresse de votre part de les remanier. Tâchez SVP d'être concis, précis, il ne me sera pas possible de publier des romans ;)

- Les insultes, le racisme, ne seront pas acceptés.

- Les photos sont les bienvenues.

Aidez-moi à faire de ce blog, un blog témoin de la réalité.

Cordialement

Le Tigre