dimanche 30 août 2015

Eikenott Gland, le tarif fluctuant du badge pour accéder à son complexe pers âgées et mobilité réduite

Chers lecteurs,

Suite à mon article d'hier


Ca alors... j'apprends que le prix du droit de passage pour pouvoir entrer dans le complexe pour les personnes âgées et à mobilité réduite est aussi fluctuant que la météo ou la bourse.

A LA TETE DU CLIENT ?

Deux personnes du complexe m'ont avisée qu'elles avaient reçu le passe ou badge gratuitement, dont l'une de mon immeuble, même régie (FONCIA), même propriétaire (SUVA) et par Facilitim. Et qu'un deuxième passe si besoin était serait facturé à Fr. 50.00.

Or, comme vous l'avez lu, on me demande Fr. 150.00 pour le mien !

C'était déjà le cas, lors du premier passe, où j'ai dû envoyer une personne de Genève à Nyon à la régie Foncia pour chercher ce passe et me l'apporter à Gland ! même prix : Fr. 150.00, sans avoir été avisée que l'on pouvait les obtenir sur place à Fr. 50.00 et que d'autres les ont obtenus gratuitement.

J'ai demandé plusieurs fois des explications à ce sujet à ma régie Foncia. N'ai jamais reçu de réponse.

Hormis le fait qu'aucune loi à ma connaissance n'autorise à demander un droit de passage pour aller dans un immeuble locatif, cette différence de prix me paraît plus que suspecte, voire relever de... je vous laisse le choix.

Je vous ferai bientôt une photo de ce magnifique badge au prix fluctuant permettant aux personnes âgées et à mobilité réduite d'être pris en charge devant leur immeuble pour un seul transporteur possible !

A bientôt,

Le Tigre

3 septembre 2015 - rajout :

2 autres personnes l'ont reçu gratuitement, ce qui porte au nombre de 4 dans mes connaissances. Mais ils l'ont tous probablement reçu gratuitement. Je vérifierai à mon retour. Ma régie ferait-elle de la discrimination avec récidive ?




vendredi 28 août 2015

Eikenott Gland : Aînés, mobilité réduite : séquestration et droit de passage ou pas ?


 Chers lecteurs,

Je ne pourrai pas entrer dans le complexe à mon retour de convalescence le 5 septembre au soir… ce qui m'amène à quelques points sur les "i".

Un mail de l'une de mes voisines m'informe que de nouveaux passes au prix de Fr. 150.00 de caution !! sont disponibles pour entrer dans le complexe pour les personnes âgées et à mobilité réduite et qu'il faudra une fois de plus remplir une fiche que tout le monde a déjà rempli la fois précédente chez Facilitim.

J'apprends aussi que la seule société de Transport accompagné qui ait reçu un nouveau passe, c'est précisément celle que nous avions  décidé de ne plus utiliser avec Mme C. ancienne animatrice du complexe lors de l'élaboration commune de la liste des personnes âgées et à mobilité réduite nécessitant un dépôt ou une prise en charge devant leur immeuble. Ce fut une autre société qui fut choisie pour des raisons de sérieux, de fiabilité et de ponctualité ainsi que de formation des chauffeurs (la patronne de cette entreprise est une ancienne ambulancière et forme très bien ses chauffeurs) : TCA Transport-confort-adapté à Gland. Celle-ci avait reçu plusieurs passes pour tous ses chauffeurs après avoir rempli ses fiches, en ma présence.

Les taxis eux, n'ont jamais eu accès. Or, les personnes âgées n'utilisent pas un transport accompagné qui se révèle très onéreux pour des petites courses ou petits rendez-vous sur place chez un médecin ou dentiste, mais des taxis ! Car non seulement les moyens ne le permettant pas pour les petites retraites, mais encore moins pour ceux qui dépendent des prestations complémentaires qui exigent que le transport soit fait au plus bas prix en fonction du besoin. Certaines personnes n'ont pas de moyen auxiliaires leur permettant de s'y rendre seuls (fauteuil ou scooter électrique) ne peuvent pas marcher plus de 20 mètres avec un rollator et ont besoin qu'un taxi, un ami, un bénévole, pas toujours le même, puisse les prendre ou les ramener devant le seuil de leur immeuble.

Certains qui peuvent prendre le bus à l'aller, ne le pourront pas au retour en étant chargés ou fatigués par le déplacement et seront obligés de prendre un taxi.

Les personnes âgées et à mobilité réduite ont le droit :

- d'aller faire les soins nécessaires sur place s'il y a, à Nyon s'il n'y a pas
- examens médicaux, idem
- d'aller chez le dentiste
- d'aller faire des courses pour se chausser et s'habiller (A Nyon, car à Gland, il n'existe aucun magasin le permettant)
- d'aller faire des achats pour la maison
- d'aller acheter une nourriture spécialisée pour les allergiques
- d'aller se faire couper les cheveux
- d'aller au théâtre ou au concert
- d'aller manger chez des amis
- d'aller aux rencontres organisées par VIVAG
- d'aller nager ou autre activité avec Pro-Senectute

DE VIVRE ! Et de décider de leur moyen de transport.

Mais pas à Eikenott. Nos petits vieux et nos personnes à mobilité réduite n'ont qu'un seul droit : celui de se taire et de rester cloués sur un fauteuil, une simple promenade dans le quartier s'avérant dangereuse en raison des rigoles (voir videos sur le blog), plusieurs personnes sont tombées, même des parfaitement valides, résidents ou visiteurs, se prenant les pieds dans ces énormes trous, dans les allées, devant la Coop., même si une partie des rigoles a été remblayée sur 1,20 m, après plus d'un an. Pas plus tard qu'il y a 15 jours encore une personne âgée est tombée. Sans parler de l'absence de déneigement en hiver. Certaines personnes voient mal, ont perdu la vision du relief, ne distinguent pas du gris sur gris ou ont de la peine à soulever leurs pieds suffisamment. Les photos parlent d'elles-mêmes :


Pour pouvoir sortir, les taxis (pour ceux qui peuvent se le permettre financièrement !), les amis, les connaissances, les bénévoles sont nécessaires, pas toujours les mêmes, en fonction des disponibilités, des besoins.

Qui accepterait chez Losinger-Marazzi, Facilitim, Foncia et consorts de payer Fr. 80.00 ou plus de transport accompagné pour aller à Nyon acheter un pyjama à Fr. 40.00 et quelques slips ? Une réponse les grands courageux qui n'ont pas même accepté de tester sur des moyens auxiliaires les accès de leur propre complexe ?

Pourquoi faut expliquer cela pendant 1 an et demi à Eikenott ??? On prend les personnes âgées et à mobilité réduite ici, pour des balles de ping-pong. Faites ceci, faites cela, sans en donner les moyens sur le plan des infrastructures, comme les poubelles par exemple, totalement inaccessibles à ces personnes ou les rigoles. (voir autres articles blog). Ils doivent se déplacer pour la troisième fois, remplir une fiche qu'ils ont déjà remplie, alors que certains ont de la peine à arriver au rez-de-chaussée ou même de leur salon à leur chambre. C'est consternant, affligeant ce manque de respect récidivant.

C'est à Facilitim de se déplacer chez ces gens là, les résidents âgées et à mobilité réduite ne sont pas responsables du fait que le règlement et le système changent sans arrêt. Certains ont dû au premier passe pour les bornes, envoyer l'un de leurs enfants habitant Genève ou Lausanne pour venir chercher un passe entre 17h00 et 19h00, l'heure d'ouverture des bureaux de Facilitim dans le quartier d'Eikenott… C'est l'heure où les personnes âgées ont la visite des infirmières pour les derniers soins, ou des aides pour le repas.

De plus ce système est un manque total de réflexion. Une personne qui aurait reçu un passe pour le donner par exemple à l'un de ses enfants qui le véhicule de temps en temps, ne l'aurait pas à disposition et ne pourrait pas s'il en avait un autre se déplacer jusqu'au barrières pour ouvrir celles-ci à un transport ou une livraison. Or ce sont ces personnes-là qui ont le plus besoin de livraisons justement et qui leur coûtent très cher en plus.

Les personnes âgées et à mobilité réduite ont le droit d'être prises en charge à l'appartement ou en bas de leur immeuble et ramenées idem, par un transport de leur choix, au moment voulu, le plus adéquat à ce moment-là. Sinon, il va falloir me citer une loi qui leur interdit de pouvoir entrer et sortir de leur l'immeuble et que l'on puisse leur imposer leur mode de transport ! Cela ressemble étrangement pour moi à de la séquestration et à une forme de dictature qui devient insupportable, durant depuis des mois.

Ce quartier est totalement inadapté à ces personnes-là, on l'a déjà vu à de nombreux endroits sur ce blog, même pas un banc adapté, alors pourquoi y avoir construit 3 immeubles à mobilité réduite ?, si c'est pour les empêcher de vivre et de faire face, au quotidien dans la douleur physique à laquelle s'ajoute une douleur morale, un sentiment d'exclusion, de discrimination, à un isolement qui se fait de plus en plus prégnant.

Il existait pourtant des solutions faciles, comme celle d'un code pour ouvrir les anciennes bornes ou nouvelles barrières permettant aux personnes âgées et à mobilité réduite de le donner à la personne de leur choix au moment voulu. Quitte à changer ce code tous les trois mois pour éviter les fuites. Ou d'accepter que les taxis et connaissances puissent utiliser le bouton d'urgence d'ouverture de la barrière.

Une réflexion en amont de la construction aurait même permis un passage dédié.

Je rappelle à toutes fins utiles que le complexe était fermé aux secours pendant plus de six mois ainsi qu'aux aides à domicile venant chercher les aînés pour les courses de la semaine ! Certaines ambulances sont restées bloquées devant les bornes toutes sirènes dehors pendant plus de 10 minutes. moins de temps qu'il n'en faut à une personne cardiaque de trépasser. Les pompiers aussi. Une personne a dû être transportée d'urgence à l'hôpital de Nyon par une voisine après un coma diabétique, cette voisine ayant eu peur en raison du temps pour les ambulanciers de traverser le complexe avec un brancard à pieds, sans aucune indication des noms de rues à ce moment là, que la personne ne décède. Elle fit bien, ce qui fut confirmé par l'hôpital.

Il fallut faire des pieds et des mains pour que cela soit compris par les "irresponsables" du complexe, très lents à réagir à au danger que cela représentait (plusieurs mois !). Sans aucune excuse de leur part à ce sujet, alors que j'ai déjà mentionné ceci début août 2014 lors d'un RV avec les constructeurs.

* * *

Ignorant comment pouvoir entrer dans mon complexe à mon retour de convalescence, le passe ayant été changé entretemps, je posais donc la question à Facilitim et à la Régie Foncia par mail.

Réponse en abrégé de Foncia par mail :

"Exceptionnellement, nous mettrons un passe dans votre boîte aux lettres et vous signerez les fiches ensuite, mais vous devrez payer Fr. 150.00 de caution pour ce passe"

Réponse en abrégé de Facilitim par mail :

"Nous mettrons un passe dans votre boîte aux lettres selon demande de Foncia avec les fiches à remplir et nous retourner, ce passe vous coûtera Fr. 150.00, en espérant que vous l'utiliserez le moins possible"

Ah oui ? Et je fais comment pour aller des barrières à ma boîte aux lettres avec 2 cannes, des bagages ne pouvant marcher jusque-là ni tirer aucun poids ?

!!!

Je rappelle ici le plus aimablement possible vu les circonstances à cette dame nouvellement introduite par Facilitim dans le quartier que les rigoles d'Eikenott ont à elles seules généré 4 tassements de vertèbres en un an et que ma foi, celles-ci vont nécessiter des soins fréquents à Nyon. Qu'elles ont également généré une convalescence d'urgence et entièrement à mes frais, voyage compris. Que le pneu de mon scooter électrique 4 roues éclaté sur les rigoles d'Eikenott n'a toujours pas été remboursé. Ce n'est pas à Facilitim de décider de mes besoins, ni de ceux des autres personnes, mais à nos médecins.

Cela montre une fois de plus à quel point, personne n'a dans ce quartier, pas même une très vague idée de ce que sont les personnes âgées ou à mobilité réduite et les handicapés résidents ou visiteurs - bien que l'un ne soit guère différent de l'autre, seul le terme change - le manque de respect permanent affiché par tous les intervenants, l'absence de droit au droits les plus élémentaires. Ce n'est pas faute d'avoir dialogué, expliqué, démontré, tenté de collaborer. En pure perte.

A un autre mail pour relever l'ineptie, il me fut répondu par Foncia :

"Il est difficile pour nous de faire plus, cependant j’ai bon espoir que le chauffeur de Taxi aura la gentillesse de faire l’aller retour à votre boite aux lettre afin de lui permettre d’accéder au complexe et de vous déposer devant votre porte"

Ce Monsieur n'a pas dû souvent prendre un taxi genevois et laisse au hasard ou à la providence, le sens de ses responsabilités.

Après 24h00 de réflexion et une nuit sans doute salutaire, Facilitim me proposa de m'envoyer le passe par la poste, 5 jours ouvrables avant mon départ, à l'étranger, en Europe mais hors continent. Je refusais, trop risqué sachant qu'une simple lettre met ici plus de 10 jours à arriver.

J'ai payé à l'aller Fr. 180.00 de transport accompagné tarif de nuit cause enregistrement des bagages. Ces frais ne sont remboursés par personne, il s'agit de courses privées, même sur ordonnance médicale. Pour rentrer, n'ayant pas de bagages à enregistrer et bénéficiant de l'assistance de l'aéroport pour transport avec bagages jusqu'au taxi, je prendrai un taxi si personne ne vient me chercher.

Je me vois mal demander à une personne âgée du complexe qui posséderait le passe de venir m'ouvrir des barrières à 22h30, voire 23h00, de nuit, sachant la difficulté qu'elles ont déjà à s'y déplacer de jour.

Et il n'est de question que je ne puisse appeler un taxi ou utiliser un transport de mon choix en cas de nécessité, lorsque j'en aurai besoin, devant ma porte, ni de ne pouvoir rentrer à mon domicile devant ma porte lorsque l'éloignement ne me permet pas d'utiliser mon scooter électrique 4 roues qui ne rentre même pas dans les bus de la région, non adaptés à ce genre d'engins pourtant les plus courants de nos jours. Ni que je paie un droit de passage de Fr. 150.00, même en tant que caution, pour rentrer dans mon petit 2,5 pièces au loyer de Fr. 1'715.00 par mois dont le frigo moisit tout en 3 jours depuis 1,5 ans et où je me gèle à 17 degrés l'hiver !

Et tout cela, parce que quelques indélicats pourtant bien valides, ont abusé du système d'ouverture des bornes. Ce n'est pas aux personnes âgées et à mobilité réduite de payer les indélicatesses des autres alors qu'ils sont confrontés au quotidien par des difficultés dans ce complexe depuis le début et qu'aucune place ne leur est faite, même pas à la fête des voisins d'après ce que j'ai vu en photos, ni même le droit d'en sortir ou d'y entrer comme bon leur semble !

Personne ici, ne protège ces gens, démunis de forces, privés de leurs droits, ni ne les défend, ni ne les soutient par un simple courrier. Ni le CMS et les Fondations la Côte qui disent que la sécurité dans le quartier n'est pas de leur ressort, ni le Service Social de la Ville de Gland, ni le Canton qui donne des permis de construction les yeux fermés, ni les propriétaires qui sont pour la plupart de grands assureurs. Tout le monde se fiche totalement de ces gens là, excepté l'ancienne animatrice du quartier dont je regrette le départ, car elle était la seule à nous soutenir comme elle le pouvait bien que cela n'entrait pas dans son cahier des charges, et un tigre à mobilité réduite, ma foi, bien seul dans ce combat.

Certains construisent des ponts pour réunir les humains, d'autres construisent des barrières pour isoler nos petits vieux et mobilité réduite de toute vie et les mener plus vite vers la mort.

J'en ai vu pleurer beaucoup ici en un an et demi, j'ai vu leur santé s'étioler de jour en jour, cela ne s'oublie pas et cela ne s'oubliera pas.

Alors les gentils juristes qui passeraient par là, séquestration de personnes âgées et mobilité réduite et droit de passage ou pas ? Je ne suis pas juriste, mais certains articles du code pénal suisse me le laissent à penser.

Je poserai également la question sur Twitter.

Au prochain épisode d'Eikenott-prison chers lecteurs. Et merci de votre attention ainsi que de vos visites, même en mon absence.

Rajout du 28 août à 20h59 heure locale :

Trop hilarant pour que je ne le partage pas avec vous :

Selon mail reçu de Facilitim :

Le taxi devra aller chercher à pieds le badge dans ma boîte aux lettres et revenir à pied. Il devra ensuite me transporter à mon domicile, puis repartir avec le badge et sa voiture pour pouvoir ressortir. Il devra ensuite revenir à pieds pour me remettre le badge et repartir à pieds vers sa voiture.

Surréaliste ! Ils n'ont jamais dû prendre un taxi genevois.

Vous le voyez le petit bouton d'urgence là en bas ? mmmmmm comme il est tentant !



Le Tigre

Eikenott - J'installe une rubrique vidéo - Les 4 premières


J'installe une rubrique vidéo pour ceux qui n'aiment pas mon blabla :-)

Eikenott Gland en fauteuil roulant manuel :
Eikenott Gland en rollators :
Eikenott Gland en mobility-scooter 4 roues :
Eikenott Gland La rumba du déneigement :

Il y en aura d'autres

Le Tigre

dimanche 16 août 2015

Eikenott - L'inaccessible salle de la SUVA – Comment on a volé leur dernier rêve à nos seniors et mobilité réduite


Bonjour à tous,


Parmi les innombrables promesses faites et non réalisées ainsi que normes SIA non respectées dans ce nouveau complexe Eikenott de Gland, figure en bonne place la salle de l'immeuble de la SUVA à l'Allée Louis Cristin 3.

Ce blog risque d'être un peu long pourtant non exhaustif, car un déroulement chronologique s'impose, mes lecteurs m'en excuseront certainement.

Pour raisons pratiques, les photos se trouvent en fin de blog

Préambule :

Cet immeuble a été cité comme immeuble destiné aux seniors et mobilité réduite. Malgré les loyers extrêmement élevés pour des personnes à petites rentes AVS ou mobilité réduite, dépassant largement leur budget ou ce qu'autorisent les prestations complémentaires, une partie des locataires a accepté de faire le sacrifice en échange de nombreuses facilités qui n'existent absolument pas, dont cette salle "aménagée" censée être un espace de détente à disposition. Nos petits vieux, seniors ou mobilité réduite, dont certains devaient quitter leur ancien domicile pour raisons de lieu non adapté ou trop éloigné de la civilisation et des choses pratiques, magasins, etc., ou d'autres se retrouvant seuls avec un conjoint défunt ou en EMS, se réjouissaient de pouvoir à nouveau se sociabiliser et échanger avec d'autres personnes, tout en vivant dans un complexe offrant des services adaptés à leur mobilité réduite, avec un référent ou animateur et quantité de services proposés.

Comme on l'a déjà vu dans ce blog, il n'en est rien. Non seulement tout ceci n'existe pas, mais tout est rendu extrêmement difficile pour ces personnes là. Si l'on y ajoute le mépris, la condescendance et le manque de respect envers ces personnes affiché par la Régie Foncia, les difficultés au quotidien qui les rendent malades, stressés en permanence depuis plus d'un an, la non disponibilité de cette salle et son absence d'aménagement en font un lieu inexploitable.

Ils ont tous fait confiance au simple nom SUVA, sa notoriété, ses publicités quasi quotidiennes sur la prévention, l'image bénéfique qu'elle veut bien se donner. C'est ainsi, qu'aujourd'hui, ceux qui se sont précipités pour la location se sont vus voler tous leurs rêves et que l'immeuble à ce jour est habité par environ 80 % de jeunes ou quadragénaires qui seraient tentés de soutenir les aînés dans leurs démarches revendicatrices, mais ne le font pas, car ils n'ont pas le même bail que nous et celui-ci stipule que si un senior nécessite l'appartement, ils doivent dégager… Parfaitement légal, mais d'une manipulation exécrable, sachant que le propriétaire ne veut plus louer aux seniors, je cite : "car ce sont tous des gens à problème".

Chrono :

A la visite des appartements en 10 minutes, devant passer par des chemins caillouteux dans un complexe encore en pleine construction, dangereux et non adaptés pour y accéder, sans panneaux autour du complexe pour indiquer où l'ont pouvait y enter, la Régie Comptoir Immobilier en charge des visites vantait cette salle de détente à disposition permettant aux personnes de l'immeuble de se réunir. Un formulaire sondage de la SUVA fut fourni et à remplir pour savoir que ce chacun aimerait en faire et quels services seraient nécessaires dans l'immeuble, citant un éventuel référent. Une belle brochure fut fournie, avec de belles photos de synthèse et de belles promesses. Il fut également invité à aller voir le site internet de Losinger-Marazzi sur le web pour de plus amples informations. Sur ce site figurait une belle vidéo de synthèse sur le quartier montrant clairement tout ce qui n'est pas.

Pendant cette visite, seuls les appartements du rez-de-chaussée étaient visibles.

Ayant réussi à obtenir les plans de l'immeuble en amont par mail, non sans de gros efforts, j'ai tout de suite vu ce que l'on pourrait faire de cette salle.

Lors de l'emménagement en mai 2014, la salle pouvait s'ouvrir avec notre clé d'appartement, une clé unique qui ouvre toutes les portes. C'est ainsi que nous pouvions constater que la salle était totalement vide, mais nous nous sommes dits qu'elle allait être aménagée sous peu.

15 jours plus tard, nos clés n'ouvrirent plus la salle de 110 m2 vide. Les serrures avaient été changées. Ah ! Sans nouvelles de notre Régie Foncia ni de la SUVA à ce sujet. Nous pûmes constater que Losinger-Marazzi se servait de "notre" salle pour ses réunions, rendez-vous d'affaires, promotion pour délégation d'architectes et propriétaires, agapes diverses et bouteilles de champagne :-) Lors d'un rendez-vous avec cette entreprise afin de régler certains problèmes d'accès extérieurs, je pus constater qu'ils avaient meublé cette salle à leur goût pour leurs réunions : canapés, fauteuils, télévision, écran de diffusion sur le mur, tables en verre sur tréteaux, chaises, tabourets de bar, et maquette du complexe.

La raison du changement de clés et l'inaccessibilité de la salle pour les locataires était donc là. Mais personne ne nous a prévenus, ni demandé l'autorisation d'utiliser cette salle destinée à notre détente et la réunion des locataires de l'immeuble.

Losinger-Marazzi a utilisé cette salle jusqu'en novembre 2014, soit pendant  environ six mois, privant par là-même les personnes âgées de l'immeuble ne serait-ce que de pouvoir aller voir les feux d'artifice du 1er août ou ceux de Paléo sur la terrasse, alors qu'il n'y a même pas un banc à disposition et adéquat pour ces personnes à l'extérieur dans la verdure ou les allées.

C'est ainsi que nos petits vieux commencèrent à déprimer, n'ayant autour d'eux aucun moyen à disposition de ce qu'on leur avait promis. La Coop n'était pas encore ouverte, la pharmacie et le tea-room non plus, le Centre médical idem. Enfermés dans un désert de sociabilité après avoir quitté des décennies de souvenirs et de lieux les portant pour des châteaux en Espagne. Adieu scrabbles, petit café en commun, lecture, découverte de compositeurs classiques, cours de langue, ateliers, etc..

Entretemps et en août 2014, je fis un rapport de 39 pages à la SUVA sur tout ce qui ne fonctionnait pas dans l'immeuble et dans le complexe pour les personnes âgées et à mobilité réduite. J'en profitais pour citer tout ce qu'il serait possible de faire dans cette salle moyennant quelques aménagements, car elle n'a pas été construite intelligemment pour pouvoir être une salle polyvalente et accueillir différentes activités en même temps. Séparation mobile nécessaire, les deux portes donnant toutes deux dans la même pièce… pas de réduit ou local pour y stocker du matériel, toiles de tente ingérables, on le verra plus loin.

C'est ainsi que je proposais :

-       cours de peinture, bricolage, langues
-       petits concerts acoustiques par élèves du conservatoire ou musiciens d'Eikenott ou de Gland (ce qui s'avèrera plus tard ingérable cause acoustique non pensée et compatible)
-       expositions de peinture par les élèves des Beaux-Arts ou école de peinture Vaud
-       démonstration de filage de laine par le Club de filage dont l'une de nos locataires senior fait partie
-       petit concert en faveur de la Fondation l'Espérance qui assure le transport à la déchetterie pour les aînés et mobilité réduite
-       créer la chorale d'Eikenott
-       création d'un blog des seniors d'Eikenott (petites annonces, échanges de services, réflexions, recettes, etc.)
-       cours d'informatique
-       possibilité de faire participer la Commune par divers moyens

Ceci tout en gardant un espace inaliénable aux locataires de l'immeuble pour leurs réunions, petits cafés, scrabble, jeux de cartes. Liste non exhaustive.

Je relevais aussi que je pouvais prendre en charge l'organisation gratuitement avec l'aide de quelques seniors pour autant que l'aménagement soit adéquat. Cette salle aurait pu, sous association à but non lucratif, subvenir à ses frais et ne pas être une charge pour le propriétaire, tout en permettant aux seniors de pouvoir en bénéficier et se réunir quand ils le veulent.

Ce rapport dans son ensemble ne fit l'objet d'aucune réponse écrite.

Je relevais aussi qu'il serait difficile de refuser l'accès à un handicapé, ce qui est illégal, pour les expositions, cours ou concerts ouverts également aux visiteurs extérieurs, car l'exiguïté de l'ascenseur ne permet pas d'y placer en même temps un véhicule électrique et un accompagnant ! Dans immeuble destiné à mobilité réduite, je le rappelle. Et même dans un autre lieu public, c'est la règle dans les normes, dans notre constitution ainsi que dans les droits de l'homme que les handicapés et personnes à mobilité réduite aient un accès aisé.

En novembre 2014 un règlement de la Salle fut placé par la régie à l'entrée de l'immeuble et sur la porte de la salle. Je demandais aussitôt à la régie de m'envoyer une copie par mail, afin de pouvoir l'imprimer pour les personnes de l'immeuble à la vue déficiente, incapables de lire un règlement affiché sur un mur à une hauteur non adéquate à leur vue ! Démarche inutile, je ne reçus rien.

Le règlement stipule entre autres :


Qu'il faudra réserver la salle une semaine à l'avance !!! pour faire un scrabble et boire un petit café ? voilà qui est risible ; que la salle sera aménagée tables et chaises pour 30 personnes et dans une lettre annexe que le détenteur de la clé sera le concierge qui est une entreprise de nettoyage qui n'est pas sur place et qu'un état des lieux devra être fait avant et après utilisation. Ah bon ?

La seule personne qui ait fait un état des lieux écrit, c'est moi, à la première utilisation, envoyé à la Régie Foncia et à la SUVA constatant de nombreux défauts ou manque de clés pour ouvrir ceci ou cela. Un petit merci de la Régie ou de la Suva ? Non. Même pas un accusé de réception.

J'organisais donc avec réservation cette salle pour la première utilisation le 9 novembre 2014, avec l'aide de quelques dames seniors et plus jeunes de l'immeuble dans le but de réunir tous les locataires déjà en place pour un apéro et collation, qu'ils puissent faire connaissance, enfin, dans la salle attique qui leur est destinée. 30 inscrits, 25 présents, heureux de pouvoir se rencontrer, échanger, jeunes, quadragénaires, soixantenaires, aînés, et même notre doyenne de 99 ans en fauteuil roulant, amenée par ses enfants, aujourd'hui décédée. Quel plaisir pour tout ce monde, ce fut une grande réussite. Plusieurs locataires apportèrent aussi de la nourriture et boissons, si bien qu'il y en avait pour 50 personnes et qu'une grande distribution s'imposa à la sortie.

Le constat en faisant l'état des lieux était que cette salle était VIDE ! ou presque. Seules 13 chaises branlantes et 4 tables aux lourds plateaux de verre sur tréteaux et impossible à bouger, ont été laissées là, par Losinger-Marazzi, pensant bien faire.

Il aura fallu y monter, chaises ou fauteuils avec accoudoirs et coussins pour les personnes âgées, tables d'appoint à roulettes, vaisselle couverts et verres en plastique, couvertures pour protéger les plateaux de verre des tables, etc. La salle est dépourvue de tout meuble apporté par la SUVA, pas d'assiettes, pas de verres, pas de couverts, si bien que je me demande à quoi peut bien servir la machine à laver la vaisselle installée dans la cuisine avec une cuisinière à induction, totalement incompatible avec les personnes qui ont un pacemaker, un défibrillateurs ou des prothèses métalliques selon les recommandations de l'OFAS. Comme d'ailleurs dans tous les appartement de cet immeuble censé être destinés aux seniors et mobilité réduite.

La réflexion n'est plus de ce monde.

Croisant ce jour là dans le quartier le responsable Eikenott de Losinger-Marazzi, sans doute honteux et confus d'avoir squatté notre salle pendant des mois, celui-ci me fit - voyant ma mine fatiguée et dépitée et auquel je relatais la déprime de nos seniors - une proposition alléchante : "Faites-moi une liste de vos besoins pour cette salle et Losinger-Marazzi y participera en partie. Nous l'avons construite pour que les locataires de l'immeuble puissent en bénéficier, sinon nous aurions conçu cet espace pour en faire un appartement attique".

J'organisais donc un sondage dans l'immeuble pour connaître les souhaits des locataires concernant l'aménagement. Peu répondirent, 2 ou 3, las sans doute de n'avoir jamais aucune réponse à rien ou las de lire les différentes informations utiles que je posais régulièrement dans l'entrée car personne d'autre ne le faisait. Une locataire proposa de donner deux fauteuils Voltaire pour un petit coin lecture, une autre proposa de donner de beaux livres illustrés pour une bibliothèque commune. Je remis donc une belle liste des besoins à notre constructeur par mail avec copie à la Régie Foncia et à la SUVA, après une grande et longue recherche sur internet dans les sites d'ameublement pour trouver quelques meubles à un prix correct et adéquat aux personnes âgées, mais ce n'était pas la bonne période pour glaner et faire un devis précis. J'avais néanmoins trouvé des tables sur roulettes chez IKEA qui auraient été idéales, facilement déplaçables et pas chères et quelques autres babioles pour le début du devis.

Losinger-Marazzi trouva ma liste cohérente pour une salle et terrasse de cette importance, me proposa une somme de Fr. 1'500.00 pour sa part qui couvrait une toute petite partie des besoins, mais c'était mieux que rien et aurait permis quelques tables et chaises adéquates pour les aînés et vaisselle/couverts. Il me fit savoir que l'animatrice du quartier pourrait m'emmener en voiture et m'accompagner pour faire les premiers achats nécessaires.

Qu'avais-je fait là avec cette liste ? Un crime de lèse-majesté qui me valut 3 mails incendiaires de Foncia, menaçant de nous retirer la salle si nous ne respections pas le règlement et nous interdisant d'y placer des meubles… et trouvant indécent le fait de vouloir mettre une bibliothèque dans un lieu destiné à la détente (sic). J'avais en même temps proposé que quelques seniors de l'immeuble aient la responsabilité de la clé à tour de rôle pour faciliter son accès.

J'écrivais donc au responsable de Losinger-Marazzi pour lui demander de garder cette somme en attente de savoir ce que la SUVA voulait réellement faire de cette salle puisqu'elle ne voulait pas qu'on l'aménage nous-mêmes tout en ne le faisant pas elle-même.

Le panneau d'affichage ne permet en rien d'écrire ce qui a été mentionné dans le règlement, il n'y a pas la place pour cela. Il n'autorise pas non plus à réserver la salle pour deux heures, alors que d'autres pourraient en avoir besoin le même jour à un autre moment. Seule la journée complète est possible. Cette absence de sens de l'organisation dépasse mon entendement.

Notre régie a même refusé de nous fournir un matériel de nettoyage adéquat pour grande salle, si bien qu'après utilisation, on doit passer une serpillère adéquate à un 2,5 pièces. Cette salle fait 110 m2, la terrasse fait 100 m2 en béton brut et n'a pas une simple chaise en plastique ni un point d'eau pour y mettre un jet !

J'organisais également le 28 décembre, un petit atelier peinture-bricolage-collage pour les personnes de l'immeuble avec l'aide d'une personne résidant dans l'immeuble protégé voisin mieux spécialisée en collage que moi. Petit comité, sympathique, dans le but de "retrouver son âme d'enfant" et de faire du grand n'importe quoi, de laisser la créativité s'exprimer. Certains n'osèrent pas mais regardèrent, d'autres préférèrent faire des délicieux gâteaux pour tous les autres. C'était sympa, revigorant. Oublier Eikenott un temps.

Un autre rendez-vous dans cette salle eut lieu avec l'Association Vivag qui désirait la visiter et l'utiliser parfois pour de petites animations. Mais en voyant la salle vide de tout aménagement ainsi que l'acoustique ingérable de résonnance qui fait que lorsque 3 personnes parlent en même temps plus personne n'entend rien, ils renoncèrent. Dommage pour nos petits vieux qui ne peuvent prendre le bus pour se rendre aux diverses réunions de cette association, trop fatigués pour cela.

De toute évidence, non seulement la SUVA n'a pas aménagé cette salle puisque les seuls meubles existants et ingérables ont été laissés par Losinger-Marazzi qui aurait mieux fait de les enlever, mais refuse que nous le fassions nous-mêmes ou avec l'aide de l'extérieur et envisage probablement d'en faire une toute autre utilisation que celle qui était prévue et promise ! Les petites réparations, ou manque de clés cités dans le premier état des lieux pas résolus. Le faux plafond au dessus d'énorme porte coulissante lourde séparant la cuisine, se cassait la figure à la deuxième utilisation.

Il eût été facile dans le cadre d'une association de faire participer aussi d'autres associations, fondations, entreprises ou magasins par des dons en matière pour l'aménagement. Mais la porte est fermée totalement au dialogue à ce sujet, comme à tous les autres concernant cet immeuble avec le propriétaire et la régie qui nient systématiquement leur responsabilité en tout ce qui concerne cet immeuble.

La SUVA et FONCIA ont volé leurs derniers rêves à des personnes âgées et à mobilité réduite tout en les empêchant de les réaliser par eux-mêmes et en encaissant des loyers exorbitants pour des promesse d'envol. Pour exemple, les 2,5 pièces de 53 à 55 m2 varient entre Fr. 1'635.00 et 1'715.00 cc par mois selon l'étage.

Ils leurs ont volé leur fin de vie en paix, en convivialité. Comment ceux-ci après avoir laissé tout un passé derrière eux, fatigués des combats incessants dans ce quartier ou dans leur immeuble pour faire valoir leurs droits, pourraient-il encore avoir la force et les moyens financiers de déménager ailleurs même si certains le souhaiteraient ? De se battre juridiquement contre des mastodontes ? C'est le deuxième été que cette énorme salle ne peut être utilisée, faute d'aménagement. A peine une fois par mois. 110 m2 voués à l'abandon.

J'aurais souhaité qu'au moins cette salle soit portes ouvertes pendant les différentes fêtes, Pâques, Noël, Nouvel-An, 1er août, pour que les personnes seules puissent s'y rejoindre, mais elle est toujours réservée pour les fêtes par certains jeunes de l'immeuble qui se soucient peu de la solitude des seniors dans un immeuble qui leur est pourtant destiné. Certains autres jeunes sont seuls aussi dans cet immeuble et aimeraient bien y monter un moment après leur travail pour voir si quelqu'un est là et boire un café, discuter un moment avec les plus âgés. Dans un quartier qui se veut multi générationnel et solidaire, tout est fait pour que cela ne puisse exister.

Tout porte à croire que la SUVA aimerait en faire une autre destination que celle qui avait été promise et initialement prévue en prenant pour prétexte que cette salle n'est pas utilisée, mais pour cause ! Comment utiliser une salle vide de tout aménagement, avec un tel règlement ?

Merci à tous mes lecteurs de m'avoir lue en entier et jusqu'ici ! N'hésitez pas à commenter et si vous voulez que votre commentaire passe, cliquez en premier sur le choix en dessous de la petite fenêtre : anonyme, google, fb, etc. avant de l'écrire. Petit bug de l'interface sinon, elle ne reconnaît même pas si vous êtes déjà connecté à google et si vous ne faites pas cela, ce que vous avez écrit disparaît.

Les photos :

La salle, les armoires, les tiroirs, la terrasse vides :
 
Les seuls meubles existant laissés pensant bien faire par Losinger-Marazzi : 4 tables lourdes en verre sur tréteaux - 13 chaises branlantes et inadéquates aux personnes âgées, soit 16 places assises table et 13 chaises en lieu et place des 30 places assises promises par la SUVA
l'aménagement de la cuisine
Pas ce couverts ni de casseroles
Les assiettes et verres ???



La terrasse vide de tout et un pauvre Areca mort de soif depuis 2 ans, terrasse de 100 m2, inutilisable faute d'aménagement même minimal
Faux-plafond réparé depuis


Préparation de l'apéro après avoir monté fauteuils, chaises, tables d'appoint

Petit atelier improvisé avec ces dames




La salle à ce jour, avec les lourdes tables en verre contre le mur, déplacées par les jeunes à dernière utilisation qui n'ont pas compris que des personnes âgées ne peuvent pas bouger ces tables !!!



Et pour illustrer musicalement ce blog :

L'inaccessible étoile de Jacques Brel :


A bientôt

Le Tigre
 

vendredi 17 juillet 2015

Gland : La commune fait son job canicule à Eikenott, c'est bien

Chers tous,

J'apprends par mail que la Commune visite pour la deuxième fois les personnes âgées du complexe à titre de prévention et conseils concernant la canicule. Pour une fois, nos petits vieux ne sont pas oubliés à Eikenott.

C'est bien et quand c'est bien, il faut le dire aussi. Surtout dans un quartier bétonné où il est difficile de trouver un centimètre d'ombre, où les espaces verts sont des champs de fleurs sauvages sans aucun banc et où les toiles de tentes sont ingérables par ces personnes là.

J'aurais souhaité que la Commune ait autant de zèle pour les rigoles pendant plus d'un an casseuses d'os tous les jours de l'année et représentant un danger non seulement pour les personnes âgées, mais pour tous les habitants ainsi que les bornes inaccessibles aux secours pendant 8 mois : voir blog antérieur :

Rappel video

et bêtisiers divers dans la rubrique adéquate.

Alors bravo à la Commune et à son service social d'avoir pris un si bon chemin. Pourvu que cela dure et que cette prévention s'étende dans la continuité sur tous les sujets à risque.

Et mes meilleures pensées à toutes les personnes âgées et mobilité réduite du complexe ainsi qu'aux habitants valides qui vont devoir rester enfermées pendant des jours dans la pénombre des stores intérieurs avec pour seul air la ventilation qui je l'espère fonctionnera.

J'imagine que malgré les très bons soins de l'une de mes voisines arroseuse journalière et compatissante, les plantes de ma terrasse vont en prendre un sacré coup. Suis la seule assez téméraire visiblement pour avoir voulu planter différentes essences et herbes aromatiques sur des terrasses auxquelles rien ne résiste cause vents trop violents et sans point d'eau à disposition.

Vous envoie un peu d'ombre pour vous raffraîchir


A bientôt

Le Tigre



mercredi 15 juillet 2015

5'555 pages vues sur le blog, ça ne s'invente pas :-)



5555 pages vues sur le blog lorsque j'ouvre mon ordinateur ce soir, au pays d'ailleurs, cela ne s'invente pas et me fait très plaisir.



J'ai toujours eu un faible pour les chiffres qui se répètent lorsque je regarde l'heure et que je vois 3:33 ou 4:44 ou encore 22:22

Merci à mes lecteurs, à mes suiveurs sur twitter, à ceux qui m'ont soutenue. Cela peut paraître peu en comparaison de ceux qui ont 500'000 visites par mois sur leur blog, mais pour moi et mon petit blog, c'est beaucoup, surtout après un silence de plus d'un mois.

Alors continuez comme ça et peut-être qu'un jour, grâce à vous, le combat ne sera pas sans fin.



Merci encore et à tout bientôt

Le Tigre

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samedi 11 juillet 2015

Eikenott : humeur du jour reçue par mail ce matin


"Bientôt, il faudra un certificat spécial de bonnes moeurs pour vivre dans le quartier"

Ce sont les paroles d'une personne âgée du complexe, reçues par mail ce matin qui, comme toutes les personnes âgées, à mobilité réduite ou handicapées d'Eikenott, n'en peuvent plus des différents changements ou impossibilités d'accès à ce même complexe et à ses infrasctructures.

Et si, on réfléchissait un peu avant chez nos chers constructeurs, régies et propriétaires ? Ce serait le paradis. Mais non. Plus personne ne réfléchit dans cette société, ni ne s'attaque aux causes et se contente de soigner des symptômes en demandant à ceux qui ne le peuvent plus de suivre et de payer pour les manques des autres.

Ces changements ont parfois nécessité des frais importants, des déplacements, une absence totale d'information et un stress permanent chez nos personnes âgées et à mobilité réduite. Sans parler du reste qu'il est facile de voir de ses yeux même en étant aveugle sur ce blog.

Je me demande si le récit d'"UN AN À EIKENOTT" illustré ne s'impose pas, de lui-même, comme une évidence.

Même en stand-by et en convalescence à l'étranger grâce aux bons soins des protagonistes mais sans leur support, difficile de rester muette d'admiration devant le plus beau gâchis que j'aie vu dans ma vie.

A l'impossible nul n'est tenu. Pour moi l'impossible c'est : se taire !

Et pour parachever cette humeur du jour, ma vision d'Eikenott en 2 minutes : (oui, bon, d'accord, le dessin n'est pas ma qualité prédominante et Picasso se retournerait dans sa tombe en voyant cela :-))) )


Mais rassurez-vous, il n'est pas à vendre celui-ci.

Au prochain épisode

Le Tigre
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